Diffusion, Message

L’hirondelle annonce le printemps… Elle, dans les airs, nous en Dieu…
L’envol de la vie dans le Christ Jésus ressuscité ne suppose-t-il pas légèreté,
souplesse, grâce et eau vive; l’Esprit Saint ? Pourquoi Dieu ne supporterait-il
pas mes ailes tel le vent sous les plumes de notre printanière ? Et si je résiste au
souffle de l’Esprit, préférant sortir du courant d’air ou même aller contre, ne vais-je pas m’égarer, m’éparpiller et m’épuiser.

Les oisillons ne s’écartent pas du courant de sollicitude parentale : ils se laissent couver jusqu’au moment où leurs plumes suffisent à conserver leur propre chaleur. Ceux qui découvrent une telle bienveillance de la part de notre Père, osent leur envol.

Ils semblent nous dire : «regardez comme on prend soin de nous, ayez confiance, l’Amour du ressuscité vous porte aussi.. Laissez-vous faire...»

Cette image, comme la nouvelle création

(Ga, 6, 15), nous parle naturellement
de Dieu son auteur, et provoque spontanément admiration et louange.

Celles ci aussi, de nos coeurs et de nos bouches, prennent leur envol et rejoignent les
«prières» de tous et de chacun : humains, animaux, végétaux, minéraux, astres
compris.

En témoignent le chant des uns, le son des autres, le plongeon ou la course de ceux-ci, les couleurs de ceux-là ou le scintillement des étoiles.

Pendre conscience des merveilles de la nature, me dispose à l’ouverture
spirituelle : Jésus vivant me précède. Par un premier mouvement extérieur, les
yeux de chair contemplent ce qui se voit. Par un deuxième mouvement, intérieur
cette fois, les yeux du coeur et de l’esprit, contemplent le mystère de la vie au-delà de ce qui est perçu. Cette louange admirative ressemble à l’envol dans la foi, puisqu’elle s’adresse au créateur reconnu comme tel.

Pour certains, la vie s’apparente déjà à ce vol. Heureux sont-ils ! Et que
Dieu soit béni ! Il peut ainsi ressembler à celui des hirondelles; de véritables acrobates.

Royales en planant, vives, promptes, pouvant atteindre cent kilomètres à l’heure, elles fusent tel l’éclair au ras du sol ou en altitude, glissent à la surface de l’eau ou s’y plongent. Ce faisant, elles illustrent la quête spirituelle des hommes et des femmes que nous aimons.

Stéphane Simon ccn