La Salette

Le sanctuaire de la Salette

Dans le village de La Salette-Fallavaux, la vierge Marie est apparue un beau jour de 1846 à deux bergers. Le sanctuaire de Notre Dame de La Salette est depuis devenu le second lieu de pèlerinage français, après Lourdes.

Le village de la Salette-Fallavaux

Le minuscule village de la Salette-Fallavaux est situé en Isère, à mi-chemin entre Gap et Grenoble. Mondialement célèbre depuis 1846, suite aux apparitions de la vierge, il est devenu le second lieu de pèlerinage en France.

Histoire du sanctuaire de la Salette

Le lendemain des apparitions, en 1846, les premiers pèlerins ont commencé à grimper la colline où se situe à présent la basilique de Notre Dame de la Salette, pour aller prier celle qu'ils nomment la Réconciliatrice.

La relation Pra, désigne le document résumant la discussion entre la dame et les enfants. Bien qu'un saint soit censé connaître la félicité, lors des apparitions, la dame aurait énormément pleuré. Ses propos, inquiétants, annonçaient un problème de famine à venir, l'absence de blé et l'apparition de maladies pour tous les enfants âgés de moins de 7 ans. Elle ajouta par la suite que les habitants ne priaient pas suffisamment. Elle était en l'obligation de prier pour eux. Selon elle, l'unique solution pour éviter ces horribles châtiments serait de recommencer à prier. Les deux enfants avec qui elle communiqua commencèrent à diffuser ce message, afin d'éviter le pire.

Alors que la région était méconnue, à la suite des apparitions et grâce à la presse, un regain d'intérêt pour la religion catholique se fit sentir. Dès 1872, à la Salette, ont été créés les Pèlerinages Naionnaux. Une congrégation religieuse d'aura mondiale est alors mise en place, representée notamment par les Missionaires de Notre Dame de la Salette et les Soeurs de la Salette.

"La Salette est une invitation à la joie d’un monde réconcilié avec Dieu. La Vierge Marie pleure pour que, par la conversion des pécheurs et la miséricorde de Dieu, le sourire revienne sur les visages et que les montagnes se couvrent de blé." Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne.