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bonjour jean-louis,
je suis contente que tu sois de retour. je me demandais ce qu'il se passait, ça m'inquié
Par Nathalie, le 09.04.2018
bonjour jean-louis, j'espère que ta santé se raffermit; que st joseph soit avec toi dans la joie et te soutien
Par Judith, le 09.04.2018
christ est ressuscité ! il est vraiment ressuscité ! amen ! alléluia !
qu'il est beau ! un enfant dans une fa
Par asuservicio, le 09.04.2018
bonsoir jean-louis,
je viens te souhaiter un bon lundi de pâques sous la protection du seigneur !
a bient
Par Nathalie, le 01.04.2018
bonsoir jean-louis,
j e viens te souhaiter un bon dimanche de pâques !
je te fais de gros bisous.
http://c
Par Nathalie, le 31.03.2018
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Date de création : 18.11.2012
Dernière mise à jour :
09.04.2018
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Quatrième dimanche de l'Avent
Année B
Deuxième livre de Samuel 7,1-5.8b-12.14a.16.
Le roi habitait enfin dans sa maison. Le Seigneur lui avait accordé la tranquillité en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient.
Le roi dit alors au prophète Nathan : « Regarde ! J’habite dans une maison de cèdre, et l’arche de Dieu habite sous un abri de toile ! »
Nathan répondit au roi : « Tout ce que tu as l’intention de faire, fais-le, car le Seigneur est avec toi. »
Mais, cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée à Nathan :
« Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j’y habite ?
Tu diras donc à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur de l’univers : C’est moi qui t’ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour que tu sois le chef de mon peuple Israël.
J’ai été avec toi partout où tu es allé, j’ai abattu devant toi tous tes ennemis. Je t’ai fait un nom aussi grand que celui des plus grands de la terre.
Je fixerai en ce lieu mon peuple Israël, je l’y planterai, il s’y établira et ne tremblera plus, et les méchants ne viendront plus l’humilier, comme ils l’ont fait autrefois,
depuis le jour où j’ai institué des juges pour conduire mon peuple Israël. Oui, je t’ai accordé la tranquillité en te délivrant de tous tes ennemis. Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison.
Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté.
Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. »
Psaume 89(88),2-3.4-5.27.29.
L'amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : C'est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.
« Avec mon élu, j'ai fait une alliance,
j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges.
« Il me dira : “Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !” »
Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle. »
Lettre de saint Paul Apôtre
aux Romains 16,25-27.
Frères, à Celui qui peut vous rendre forts selon mon Évangile qui proclame Jésus Christ : révélation d’un mystère gardé depuis toujours dans le silence,
mystère maintenant manifesté au moyen des écrits prophétiques, selon l’ordre du Dieu éternel, mystère porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l’obéissance de la foi,
à Celui qui est le seul sage, Dieu, par Jésus Christ, à lui la gloire pour les siècles. Amen.
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Luc 1,26-38.
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Quatrième dimanche de l'Avent
Commentaire du jour
Liturgie byzantine
Hymne acathiste à la Mère de Dieu (7e siècle)
« Je te salue, comblée-de-grâce »
Du ciel un archange éminent a été envoyé pour dire à la Mère de Dieu : « Réjouis-toi ! » Et te voyant, Seigneur, prendre corps à sa voix, il clame sa surprise et son ravissement :
Réjouis-toi, en qui brille la joie du salut,
Réjouis-toi, par qui le mal a disparu,
Réjouis-toi, car tu relèves Adam de sa chute,
Réjouis-toi, car Ève aussi ne pleure plus.
Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes,
Réjouis-toi, abîme insondable même aux anges,
Réjouis-toi, car tu deviens le trône et le palais du Roi,
Réjouis-toi, toi qui portes Celui qui porte tout.
Réjouis-toi, étoile qui annonce le lever du Soleil,
Réjouis-toi, dans ton sein Dieu prend notre chair,
Réjouis-toi, par toi toute la création est renouvelée,
Réjouis-toi, par toi le Créateur devient petit enfant.
Réjouis-toi, Épouse inépousée.
La Toute-pure, connaissant son état virginal, répondit à l'ange Gabriel avec confiance : « Quelle étrange merveille que ta parole ! Elle paraît incompréhensible à mon âme ; comment concevrai-je sans semence pour enfanter comme tu le dis ? » Alléluia, alléluia, alléluia !
Pour comprendre ce mystère inconnu, La Vierge s'adresse au serviteur de Dieu et demande comment en ses entrailles chastes un Fils serait conçu. Plein de respect l'ange l'acclame :
Réjouis-toi, à toi Dieu révèle ses desseins ineffables,
Réjouis-toi, confiance de ceux qui prient en silence,
Réjouis-toi, tu es la première des merveilles du Christ,
Réjouis-toi, en toi sont récapitulées les doctrines divines.
Réjouis-toi, échelle par qui Dieu descend du ciel,
Réjouis-toi, pont qui nous conduit de la terre vers le ciel,
Réjouis-toi, inépuisable admiration des anges,
Réjouis-toi, blessure inguérissable pour les démons.
Réjouis-toi, tu enfantes la lumière de manière inexprimable,
Réjouis-toi, tu n'en révèles à personne le comment,
Réjouis-toi, tu surpasses le savoir des savants,
Réjouis-toi, tu éclaires l'intelligence des croyants.
Réjouis-toi, Épouse inépousée.
La puissance du Très-Haut couvrit alors de son ombre la Vierge inépousée pour la mener à concevoir. Et son sein fécondé devint un jardin délicieux pour ceux qui veulent y moissonner le salut en chantant : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »
Troisième Dimanche de l'Avent
Année B
Livre d'Isaïe 61,1-2a.10-11.
L'esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur, et un jour de vengeance pour notre Dieu, consoler tous ceux qui sont en deuil,
Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice, comme le jeune marié orné du diadème, la jeune mariée que parent ses joyaux.
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le Seigneur Dieu fera germer la justice
et la louange devant toutes les nations.
Cantique
saint Luc 1,46b-48.49-50.53-54.
R/ Mon âme exulte en mon Dieu.
(Is 61, 10)
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour.
Première lettre de saint Paul Apôtre
aux Thessaloniciens 5,16-24.
Soyez toujours dans la joie,
priez sans relâche,
rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.
N’éteignez pas l’Esprit,
ne méprisez pas les prophéties,
mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ;
éloignez-vous de toute espèce de mal.
Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ.
Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera.
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Jean 1,6-8.19-28.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ;
c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.
Commentaire du jour
Liturgie latine
Antiennes du Magnificat, 17-23 décembre
(trad. Liturgie chorale du peuple de Dieu)
« Comme Jean-Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit... : ' C'est de lui que j'ai dit : derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était ' » (Jn 1,29-30)
Ô Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, toi qui embrasses l'univers et qui disposes toutes choses dans la force et la tendresse, viens, Seigneur, nous enseigner les chemins du salut.
Ô Adonaï, guide et Seigneur de la maison d'Israël, toi qui as manifesté ton nom dans la flamme du buisson et qui as donné la loi sur la montagne, viens, Seigneur, nous racheter par la puissance de ton bras.
Ô Rameau de la tige de Jessé, signe dressé pour tous les peuples, devant toi les rois se tiennent en silence et les peuples se prosternent, viens, Seigneur, libère nous, ne tarde plus.
Ô Clef de David et sceptre de la maison d'Israël, toi qui ouvres et nul ne ferme, tu fermes et personne n'ouvrira ; viens, Seigneur, pour délivrer ceux qui habitent les ténèbres.
Ô Soleil levant, splendeur de la lumière éternelle et soleil de justice, viens illuminer les ténèbres de ceux qui sont assis à l'ombre de la mort.
Ô Roi des nations, désiré des peuples et des rois, pierre angulaire, qui des païens et d'Israël fait un seul peuple, viens sauver celui que tu as formé du limon de la terre.
Ô Emmanuel, roi qui portes la loi nouvelle, espérance des nations et Sauveur de tous les peuples, toi notre Dieu, viens, ne tarde plus.
(Références bibliques : Dt 8,3, Pr 8,22s, He 1,3 / Ex 3, Ex 20 / Is 11,10, 52,15 / Is 22,22, 42,7 / Ag 2,7Vlg, Ma 3,20 / Lc 10,24, Is 28,16, Ep 2,14, Gn 2,6 / Is 7,14)
Deuxième dimanche de l'Avent
Année B
Livre d'Isaïe 40,1-5.9-11.
Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu
parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes.
Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu.
Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée !
Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. »
Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! »
Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage.
Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.
Psaume 85(84),9ab-10.11-12.13-14.
J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
Deuxième lettre de saint Pierre Apôtre 3,8-14.
Bien-aimés, il est une chose qui ne doit pas vous échapper : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour.
Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion.
Cependant le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. Alors les cieux disparaîtront avec fracas, les éléments embrasés seront dissous, la terre, avec tout ce qu’on a fait ici-bas, ne pourra y échapper.
Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution, vous voyez quels hommes vous devez être, en vivant dans la sainteté et la piété,
vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion.
Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice.
C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix.
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Marc 1,1-8.
Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.
Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
Le défi de l’attente
Ce premier dimanche de l’Avent, qui ouvre l’année liturgique, nous invite à relever le défi de l’attente. Une épreuve et une opportunité qui suscitent la foi, l’espérance et la charité. A nous de les nourrir par la prière, la lecture et la méditation des Ecritures.
Le temps de la préparation
« Usé par l’attente du salut, j’espère encore ta parole » Ps 118,81
Le temps de l’observation
Ces versets de Marc font appel à notre mémoire. Ce qui nous conduit à une première constatation : ils annoncent le récit de la Passion avec les thèmes de la nuit, de la veille, du sommeil (Gethsémani), avec la mention du chant du coq où Pierre apparaît comme le type même de l’homme dont la vigilance s’est relâchée, d’où son reniement. Jésus prépare ainsi ses disciples à l’évènements pascal et à ce qui sera ressenti, à n’en point douter, comme son « absence ». Si nous nous intéressons maintenant à l’ensemble du chapitre 13, nous remarquons que le Christ recadre les siens en refusant d’accéder à leur désir de savoir quand et comment adviendra le temps de la fin. Cela étant, il les entretient de la meilleure façon de se préparer à sa Pâque, puis à son avènement glorieux. Il s’agira alors pour eux d’assurer le service du « portier » qui sait résister à la tentation du sommeil ou de la trahison.
Le temps de la méditation
Il nous appartient donc d’être ces veilleurs en attente du Christ. Une attente qui relève de l’épreuve, certes, mais qui est loin d’être vide ou dénuée de sens. N’est-elle pas fondée sur une parole de confiance qui enjoint de veiller pour garder la maison ? Elle est également finalisée par les retrouvailles du maître et du serviteur, familiers l’un de l’autre. Voilà qui peut nous inciter à chercher nous aussi les paroles fondatrices de notre vie, celles que nous avons reçues comme manifestation de l’amour de Dieu, de la mission qu’il nous confie en propre. Car la vigilance peut revêtir différentes couleurs. Ézéchiel a été institué « guetteur » pour la maison d’Israël, c’est-à-dire témoin de l’absolu de Dieu par sa parole prophétique, d’autres seront témoins d’une espérance qui ne déçoit pas ou de la miséricorde qui récrée. Plutôt, donc, que de nous perdre en supputations sur le quand et le comment de la fin des temps, qui nous échappent totalement, demeurons dans la Parole qui nous garde autant que nous la gardons.
Le temps de la prière
« Viens , Seigneur Jésus ! » ( Ap 22,20 ) .